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Et si le plaisir n’était pas un luxe, mais une nécessité?

Et si le plaisir n’était pas un luxe, mais une nécessité?

October 27, 20254 min read

Et si le plaisir n’était pas un luxe, mais une nécessité?

Tu vois, on t’a probablement appris à mériter le plaisir. À le gagner. À t’autoriser à en profiter seulement quand tout est fait, quand tout le monde autour de toi va bien, quand tu as tout coché sur ta liste. Résultat : tu cours, tu donnes, tu gères… et quand enfin tu pourrais te déposer, il ne reste plus rien pour toi.

Tu crois que c’est normal. Tu te dis : « Je n’ai pas le temps. », « Ce n’est pas une priorité. », ou pire encore : « Je me sentirais coupable. » ou « Je ne le mérite pas. »

Mais la vérité, c’est que le plaisir est un carburant, pas une récompense.

Le piège de la culpabilité : « Je ne devrais pas… »

La culpabilité vient du conditionnement : celui qui te dit que le plaisir est égoïste, inutile, voire dangereux.

Depuis l’enfance, on t’a peut-être appris à faire passer les autres avant toi. À travailler dur. À mériter le repos. À prouver ta valeur par la productivité.

Alors, dès que tu t’arrêtes, une petite voix s’élève dans ta tête : « Tu devrais faire autre chose. », « Tu perds ton temps. », « Tu n’en fais pas assez. », « Tu n’as pas le droit de… »

Cette voix, c’est la gardienne de ta prison de sécurité émotionnelle : celle qui t’empêche de t’abandonner à la joie, parce qu’elle croit que le plaisir pourrait te faire perdre le contrôle ou te rendre vulnérable.

Mais en réalité, c’est le manque de plaisir qui te fragilise. Parce qu’il épuise ton énergie vitale, ton enthousiasme, ta créativité. Il t’éloigne de la joie simple d’exister.

Le plaisir : une clé de régulation émotionnelle

Quand tu t’autorises à ressentir du plaisir, ton corps libère de la dopamine, de la sérotonine (Lire Sérotonine et bonheur : 9 conseils pour sécréter de la sérotonine), de l’ocytocine (Lire 5 trucs pour sécréter de l’ocytocine : L’hormone de l’amour), des endorphines… bref, un cocktail chimique qui équilibre ton système nerveux. C’est ce qui te permet de retrouver du calme, du focus, du souffle.

Mais attention : je ne parle pas ici de plaisir de compensation (comme scroller sans fin, manger pour combler un vide ou te réfugier dans une série). Je parle du plaisir conscient, celui qui nourrit. Celui qui t’ancre, qui t’élève, qui reconnecte ton esprit à ton corps.

👉 Le plaisir d’un bon repas savouré lentement.

👉 Le plaisir d’un bain chaud sans ton téléphone.

👉 Le plaisir de danser seule dans ton salon, juste parce que ton corps en a envie.

👉 Le plaisir de créer, de rire, de respirer à plein poumons.

Ces petits moments ne sont pas des extras : ils sont ta recharge émotionnelle. Sans eux, tu tournes à vide.

Pourquoi tu t’interdis le plaisir

Derrière la culpabilité, il y a souvent la peur du jugement. Peur que les autres te trouvent paresseux/paresseuse, égoïste, nonchalant(e). Mais si tu regardes bien, ce n’est pas leur regard qui te limite : c’est le tien. Tu t’évalues encore selon une grille qui valorise le faire plutôt que l’être.

Et pourtant… quand tu prends soin de ton plaisir, tu redeviens vivant(e). Tu redeviens magnétique, inspiré(e), connecté(e). Tu retrouves cette vibration qui attire naturellement les bonnes personnes, les bonnes opportunités, les bons élans.

Tu ne perds rien à t’offrir du plaisir. Tu regagnes ta puissance créatrice.

Comment réintégrer le plaisir sans te sentir égoïste

Change ton référentiel.

Le plaisir n’est pas une récompense, c’est un besoin fondamental. Il fait partie de ton équilibre émotionnel. Tu n’as rien à « mériter ».

Commence petit.

Intègre chaque jour un micro-plaisir conscient : une marche au soleil, un café ou un thé en silence, une chanson que tu aimes ou encore un bon bain moussant. Ne cherche pas la perfection, cherche la présence.

Observe ta culpabilité… sans t’y soumettre.

Quand elle monte, respire et dis-toi : « J’ai le droit d’aimer ce moment. » Ce simple geste envoie un nouveau message à ton cerveau : le plaisir est sécuritaire.

Fais du plaisir une pratique.

Bloque du temps pour ça dans ton agenda, comme tu le ferais pour une réunion importante. Parce que ça l’est : c’est une rencontre avec toi.

En vérité…

Le plaisir est un acte de reconquête intérieure.

C’est choisir de ne plus te définir par l’effort, mais par la vibration de la vie qui circule en toi.

C’est reconnaître que tu n’as rien à prouver pour avoir le droit d’être bien.

Alors, la prochaine fois que tu sentiras la culpabilité frapper à la porte, rappelle-toi ceci : Tu n’es pas ici pour mériter le plaisir. Tu es ici pour le vivre pleinement.

Et si tu t’en donnais la permission, maintenant ?

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