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La violence, c’est non !

La violence, c’est non !

January 08, 20249 min read

La violence, c’est non !

La violence, c’est non !

La violence est un fléau insidieux qui touche de nombreuses vies à travers le monde. Que ce soit sous forme de violence domestique, de harcèlement, de conflits interpersonnels, ou même à l'échelle sociétale, elle semble inévitable. Cependant, il existe un schéma récurrent, une séquence qui se répète, connue sous le nom de Cycle de la violence. Dans cet article, nous plongerons au cœur de ce cycle destructeur, en survolant quelques statistiques, en différenciant la colère de la violence, en découvrant les différentes formes de violence pour finalement découvrir ses phases. Ensemble, nous tenterons de mieux comprendre le phénomène de la violence pour être en mesure de mettre fin à cette spirale en offrant à tous la possibilité de vivre dans un monde plus pacifique et plus bienveillant.

La violence en statistique

Savais-tu que c’est dans un contexte conjugal que la violence se retrouve le plus souvent ? Que ce soit avec le ou la conjoint(e) actuel(le) ou l’ex conjoint(e).

Selon l’Institut national de santé publique, en 2015 au Québec…

1)    19 406 personnes ont été victimes de crimes contre la personne commis dans un contexte conjugal. 15 131 femmes (78 %) et 4 275 hommes (22 %).

2)    Les femmes représentent presque la totalité des victimes d’homicides (72,7 %), d’enlèvements (100 %), de séquestration (97,0 %) et d’agressions sexuelles (97,4 %) commis par un conjoint ou un ex-conjoint.

3)    Les auteurs présumés de violence conjugale étaient des hommes 8 fois sur 10 (80 %).

Il est pertinent de spécifier que ce ne sont que les cas rapportés puisque plusieurs personnes, autant hommes que femmes, qui subissent de la violence ne dénoncent jamais ces actes. Parfois même, elles vivent dans un milieu où la violence est présente sans même avoir conscience de la situation dans laquelle elles se trouvent, prétendant même que c’est « normal » de vivre dans ce genre de climat.

Différence entre colère et violence

Les gens confondent souvent colère et violence. Or, il est primordial de connaître la différence entre les deux pour pouvoir mieux comprendre ce qu’est la violence et pouvoir la dénoncer. La colère est une émotion, donc un ressenti, elle vient de l’intérieur, tandis que la violence est un comportement, un acte, un geste porté vers quelqu’un, quelque chose, donc porté vers l’extérieur.

Tout le monde ressent de la colère à un moment ou l’autre de sa vie et à diverses intensités. Ressentir de la colère est tout à fait légitime et humain. Toutefois, il devient inacceptable lorsqu’une personne utilise la violence pour exprimer cette colère.

 

Formes de violence

La violence peut prendre plusieurs formes. Toutefois, quelle que soit la forme qu’elle revête, comme je l’ai déjà mentionné plus tôt, il n’en demeure pas moins que la violence est inadmissible et inacceptable, puisqu’elle peut être très dommageable - jusqu’à être destructrice -, pour la personne qui la subit. Tout le monde a le droit au respect, d’avoir son opinion personnelle, de faire ses propres choix, de sentir en sécurité…

La violence naît d’un désir de prendre le contrôle, partiel ou total, sur l’autre, de dominer, de faire peur ou de blesser.

Il existe sept formes de violence. Voici les différentes formes de violence.

1)    Violence verbale

Souvent banalisée, cette forme de violence se manifeste par les mots et le vocabulaire utilisés. Elle réfère aussi au débit, au ton de la voix emprunté dont le but est de manipuler, intimider et/ou contrôler l’autre. Elle se rapproche beaucoup de la violence psychologique. Elle est le plus souvent accompagnée d’une ou plusieurs autres formes de violence.

Voici des exemples de violence verbale :

-         Crier, hausser le ton dans le but de stresser l’autre ;

-         Harceler, mettre de la pression, c’est-à-dire revenir plusieurs fois à la charge pour obtenir ce que nous désirons ;

-         Dire des insultes dans le but de blesser ;

-         Proférer des menaces d’agression ou de mort ;

-         Utiliser le sarcasme dans le but de blesser l’autre ;

-         Donner des ordres de façon agressive ;

-         Etc.

2)    Violence psychologique

Cette forme de violence réfère à toutes les paroles qui sont dites dans le but de diminuer, rabaisser, réduire l’autre. Bref, d’atteindre son intégrité. Elle est souvent subtile et difficile à détecter par la personne qui la subit ou l’entourage.

Elle peut s’exprimer de plusieurs façons :

-         Critiquer de façon répétitive les pensées et les comportements de l’autre ;

-         Dévaloriser l’autre ;

-         Utiliser le chantage pour obtenir ce que l’on désire ;

-         Ignorer ou bouder l’autre lorsqu’on n’obtient pas ce qu’on désire ;

-         Contrôler les sorties, l’habillement de l’autre ;

-         Manipuler l’autre dans le but d’obtenir ce que l’on veut ;

-         Adopter des attitudes et des propos méprisants ;

-         Humilier, dénigrer, rabaisser l’autre ;

-         Négliger l’autre ;

-         Menacer de façon implicite ou explicite, par exemple, de quitter l’autre, de se suicider, de tuer les enfants, etc. ;

-         Etc.

3)    Violence physique

La plus médiatisée, cette forme de violence est plus facile à détecter car elle implique que l’autre touche la personne de façon excessive, elle porte atteinte au corps de la personne. Par ailleurs, les blessures sont souvent déguisées en accidents.

-         Donner des coups de poing, des coups de pied ;

-         Bousculer l’autre intentionnellement et de façon agressive ;

-         Frapper l’autre avec un objet quelconque ;

-         Tirer par les cheveux, brûler une partie du corps de l’autre, cracher sur l’autre, etc. ;

-         Empêcher physiquement une personne de passer, sortir ou de fuir ;

-         Infliger des brûlures, mordre l’autre ;

-         Serrer le bras, le cou ;

-         Etc.

4)    Violence sexuelle

Cette forme de violence est souvent cachée à cause des tabous entourant la sexualité. Selon l’Institut national de santé publique, la violence sexuelle est la forme de violence la moins dénoncée. Évidemment, elle est, la majorité du temps, accompagnée par d’autres formes de violence.

Souviens-toi qu’une personne a toujours le droit de dire « Non ! » à tout moment lors d’une relation sexuelle. Or, dans le cas où une personne en oblige une autre à adopter un ou des comportements sexuels qui vont à l’encontre de son consentement, cela devient de la violence sexuelle, ne serait-ce qu’un baiser ou même un toucher à un endroit intime de son corps. La notion de consentement est fondamentale.

Voici quelques exemples de violence sexuelle :

-         Utiliser la force pour avoir une relation sexuelle ;

-         Faire des attouchements sexuels ;

-         Obliger l’autre à adopter des comportements sexuels contre sa volonté ;

-         Harceler, intimider, manipuler l’autre dans le but d’avoir une relation sexuelle sans son consentement ;

-         Dénigrer l’autre face à un refus d’avoir une relation sexuelle ;

-         Etc.

5)    Violence économique

Plus méconnue mais très répandue, cette force de violence réfère à installer des obstacles à l’autonomie financière ou même à la privation de celle-ci, et ce, même si la personne travaille.

Elle peut se manifester de plusieurs façons :

-         Priver ou contrôler les ressources financières et matérielles de l’autre ;

-         Contrôler et surveiller ses activités économiques ;

-         Créer une dépendance financière en interdisant la personne de travailler ;

-         Dépenser de façon excessive ce qui met en péril le budget familial ;

-         Etc.

6)    Violence contre les animaux ou les objets

En utilisant des animaux ou des objets qui ont une certaine valeur sentimentale, affective pour l’autre, cette forme de violence est utilisée dans le but de faire peur et peut se traduire de la façon suivante :

-         Briser des objets d’une grand valeur sentimentale pour l’autre de manière à l’agresser ;

-         Frapper dans les murs, dans une porte, sur la table en laissant entendre que la prochaine fois ce sera sur la personne ;

-         Frapper, blesser un animal domestique ;

-         Etc.

 

7)    L’homicide ou le suicide :

Cette forme de violence est la plus répressive et extrême de toutes les formes de violence puisque qu’elle joue avec les sentiments de l’autre. Elle peut se traduire de deux façons :

-         Tuer ;

-         Se suicider.

 

La violence, c'est NON !

Le cycle de la violence

Le cycle de la violence est relativement simple à comprendre...

1)    Climat de tension

En fait, la personne qui adopte des comportements de violence de façon récurrente installe tranquillement un climat de tension qui va engendrer de la peur, de l’anxiété chez l’autre, par le ton de voix qu’elle utilise, par ses propos dénigrants, par les menaces qu’elle profère, etc. Celle qui subit cette violence va « marcher sur des œufs » pour éviter les excès de colère de l’autre.

2)    Agression ou crise

Celle-ci finira par passer à l’acte en utilisant l’une ou l’autre des formes de violence, soit la violence psychologique, verbale, physique, sexuelle, économique ou envers les objets ou les animaux.

3)    Justification ou invalidation

Par la suite, elle regrettera son geste et se justifiera. Elle minimisera la gravité de ses gestes en rejetant la faute sur des éléments extérieurs. Elle finira peut-être même à faire croire à la violence qui subit cette violence que c’est de sa faute si elle est passée à l’acte ce qui créera un doute dans l’esprit celle-ci.

4)    Rémission ou lune de miel

L’individu qui utilise la violence demandera pardon à la personne à qui elle fait subir la violence et, pour la reconquérir ou pour ne pas la perdre, lui offrira des cadeaux, sera gentil, redeviendra amoureux, mielleux, etc. Par ailleurs, la personne qui subit la violence croira aux belles paroles en espérant que cette fois-ci ce sera la bonne.

Et le cycle continue dans un perpétuel recommencement jusqu’à ce que la personne qui subit la violence se décide à aller chercher de l’aide pour mettre fin à la violence.

En résumé, le plus souvent, c’est dans un contexte conjugal que se manifeste la violence. Les femmes sont plus touchées par les actes de violence que les hommes, même si ces derniers en subissent aussi. Il existe plusieurs formes de violence et certaines sont plus faciles que d’autres à détecter. Il est primordial de faire la différence entre la colère et la violence pour pouvoir détecter et dénoncer cette dernière. Les personnes concernées par la violence entrent le plus souvent dans un cycle en quatre phases qui passe du climat de tension à l’agression pour ensuite créer le doute par la justification pour se retrouver dans une lune de miel qui ne durera qu’un certain temps.

 

Tu subis de la violence ou connais une personne qui en subit ? Il est temps de dénoncer ! Va chercher de l’aide !

Voici un site où tu trouveras des maisons d’hébergement partout au Québec pour les femmes qui subissent de la violence. https://maisons-femmes.qc.ca/

Références :

Direction de la qualité des services. (2013). Programme d’aide au développement et à l’apprentissage des habiletés sociales. CIUSSS (Centre Intégré Universitaire de Santé et de Services Sociaux).

https://www.inspq.qc.ca/violence-conjugale/statistiques/ampleur

http://www.lagitee.ca/femmes-596-le-cycle-de-la-violence-conjugale.php

https://www.inspq.qc.ca/violence-conjugale/comprendre/de-quoi-parle-t-on

http://www.maisonlefar.ca/

août 28, 2023. Marie-Christine Savard

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